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Escaliers dans les châteaux

La plupart des gens tenaient leur arme dans la main droite. De ce fait il était plus facile à un défenseur placé en haut de l'escalier de se battre contre l'assaillant placé plus bas.

 




Les oubliettes

On entend souvent : "Au moyen-âge, on jetait les prisonniers dans les oubliettes et ils mourraient de faim".
Contrairement à ce que dit la tradition, il est très rare de trouver la trace d'oubliettes dans les châteaux médiévaux. On a généralement pris pour des cachots les fosses des latrines ou bien des celliers ou caves servant à garder la nourriture au frais. Des os correspondant aux débris de cuisine ont souvent été pris pour les restes des victimes des oubliettes.


 


Mettre la table

Dans les châteaux médiévaux, il n'y avait pas de table fixe. Quand venait l'heure de manger, il fallait réellement "mettre la table", c'est à dire poser les grandes planches de bois sur des tréteaux.

 

 




Passer l'arme à gauche

Au moyen âge, les écus de deux familles pouvaient être accolés pour former un nouveau blason. Les armes de l'époux étaient à droite et celles de l'épouse à gauche. Mais à la mort de l'époux ses armes étaient transférées à gauche du blason d'où l'expression "passer l'arme à gauche" qui signifie mourir.
Note: il semblerait que cette origine ne soit pas la bonne comme me l'a fait remarquer un visiteur que je remercie. L'expression, qui daterait du XIXè siècle, vient du maniement des armes, où la position «Repos! » se prenait avec le fusil au pied gauche.



Huile bouillante

Contrairement à l'expression souvent employée, on jetait très rarement de l'huile bouillante sur les assaillants des châteaux forts car c'était un produit trop cher à l'époque. On jetait plutôt des pots remplis de poix, de soufre et de salpêtre ou bien tout simplement de l'eau bouillante.

 




Les souterrainsSouterrains

Si des souterrains refuges sont attestés, ils ne permettaient que très rarement de fuir par une autre sortie. Ils pouvaient servir tout au plus à se cacher quelques jours en attendant que l'ennemi passe son chemin. On n'a malheureusement jamais trouvé les longs souterrains légendaires reliant deux châteaux ou menant à des kilomètres de la place forte.